A travers mes spécialités, j’accompagne des publics ayant des parcours de vie parfois complexes. Personnes souffrant de troubles du comportement alimentaires, de douleurs chroniques ou publics LGBT+… Si chacun traverse ces épreuves de façon singulière, j’observe néanmoins des caractéristiques communes. Parmi celles-ci, je relève que les personnes qui me consultent ont plus souvent que la moyenne de la population développé un syndrome de stress post-traumatique. Ou manifestent à travers différents symptômes (addictions, troubles alimentaires, hypervigilance, états dépressifs ou suicidaires…) l’existence de ce trouble. 

A la lumière de ce constat, je me suis formée à l’accompagnement de stress post-traumatique. 

Et aujourd’hui, il me semble désormais utile d’écrire un article pour rappeler ce qu’est un état de stress post-traumatique (ESPT) et ce que la sophrologie peut apporter dans sa prise en charge.

Car cet article est aussi d’actualité …

En effet, plusieurs événements récents ont conduit à davantage parler de l’état de stress post-traumatique. Près de chez nous, attentat, prise d’otage, agression, viol, accident, crise sanitaire du Covid… Ces expositions à un événement traumatique peuvent engendrer des séquelles psychologiques importantes chez les personnes qui en ont été victimes ou témoins.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie
Mais si ! Souvenez-vous ! On a connu des périodes moins anxiogènes …

Pour autant, force est de constater que ce trouble reste mal connu. Ou est régulièrement confondu avec d’autres troubles anxieux (phobies, etc.), le choc traumatique ou encore la réaction aiguë au stress. Cette dernière est la réaction de stress immédiat suite à l’événement. Elle est parfaitement normale : c’est elle qui permet de s’adapter aux circonstances. On ne parle d’État de Stress Post Traumatique que si les troubles s’installent dans la durée (au-delà d’un mois).

Si le fait qu’un événement traumatique puisse avoir des répercussions psychologiques apparaissent comme évidentes, il est utile de rappeler que le Stress Post-Traumatique a également des conséquences physiologiques. Il est donc vital d’utiliser une thérapie psycho-corporelle dans l’accompagnement de la victime. Cet accompagnement doit donc être pluri-disciplinaire, selon les besoins de la personne : psychologie, médecine ou thérapie psycho-corporelle comme… la sophrologie.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique ?

Ce n’est pas un “choc ” ou un “gros stress”… (mais cela commence par là)

Le trouble de stress post-traumatique est un trouble anxieux qui se différencie des autres troubles anxieux par son origine : un événement traumatique. 

Le trouble de stress post-traumatique peut apparaître lorsqu’une personne a été confrontée à un événement tragique, soudain et traumatisant. Il occasionne alors une détresse importante. Cela peut être un vol à main armée, un accident de la route, une catastrophe naturelle, une expérience de guerre ou des sévices physiques ou sexuels. On estime également que la crise sanitaire actuelle du Covid-19 représente un risque accru de stress post-traumatique, en particulier pour certains publics (personnes déjà vulnérables, médecins, infirmiers, aide-soignants, réanimateurs, familles endeuillées…) .

L’exposition à l’événement traumatique peut être variable : la personne peut avoir directement vécu le ou les événements ou avoir été le témoin d’événements survenus à d’autres personnes . Elle peut simplement avoir appris un accident ou un décès brutal d’un membre de sa famille proche ou d’ un ami proche. Dans certains cas, la personne peut avoir  exposée de façon répétée à l’événement. Celui-ci a provoqué une réaction intense mêlant peur, détresse et horreur.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Face à ce type d’événement, il est normal de ressentir un choc : c’est la réaction dite de “stress aigu”, qui dure habituellement moins d’un mois. Chez certaines personnes, cette période de stress persiste de manière anormalement longue, de plusieurs semaines à plusieurs mois. C’est quand il s’inscrit dans une durée, que l’on peut le qualifier de pathologique, que l’on parle alors « d’état de stress post-traumatique ». Cet état nécessite alors un suivi particulier. 

Parfois, les signes n’apparaissent que plusieurs années après l’événement, soit parce que la personne vit un nouvel événement qui lui rappelle le premier, soit parce qu’elle est plus vulnérable ou même seulement parce qu’elle entend parler d’un événement semblable. 

Tous égaux devant le trauma ?

Tout le monde est susceptible de souffrir d’un trouble de stress post-traumatique mais avoir été témoin ou victime d’un événement traumatique n’implique pas obligatoirement qu’un trouble de stress post-traumatique va survenir. Plus que la gravité réelle des événements traumatiques, c’est la gravité perçue de la menace à l’intégrité qui semble décider de l’apparition d’un trouble de stress post-traumatique. 

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Il est donc important de souligner que toutes les personnes qui vivent un événement traumatique ne seront pas obligatoirement touchées par un état de stress post-traumatique. L’histoire de la personne, ses ressources intérieures, le type de trauma, le contexte, mais aussi l’accumulation de faits traumatisants peuvent avoir un impact sur l’apparition des symptômes et / ou leur intensité. Par exemple, on observe actuellement que des enfants déjà victimes de maltraitance ou d’agressions seront plus sensibles à un événement supplémentaire, comme le confinement lié à la situation sanitaire actuelle. 

Enfin, la prise en charge suivant immédiatement l’événement traumatique joue un rôle important. Si la souffrance n’est pas reconnue, si elle est minimisée voire niée, la personne court le risque de perdre pied.

Les conséquences du stress post-traumatique

Les symptômes

Presque toujours, le traumatisme initial provoque un sentiment de peur intense, voire d’horreur et d’impuissance. 

On distingue trois grands groupes de symptômes :

  • Le syndrome de reviviscence : la personne traumatisée reviten permanence l’événement à travers des souvenirs, des cauchemars ou des « flash-backs » qui apparaissent par surprise. Parfois, les sensations physiques ressenties au moment du traumatisme resurgissent à l’improviste. Il existe des pensées obsédantes qui provoquent de la détresse (anxiété, dépression).
  • Le syndrome d’évitement : les comportements d’évitement sont fréquents, comme faire des efforts afin de ne pas penser à l’évènement traumatique ou éviter certains lieux ou situations qui pourraient réveiller des souvenirs douloureux. Cette attitude d’évitement peut aboutir à l’amnésie partielle ou totale des événements.
    Il peut également exister un sentiment d’engourdissement émotif, comme se sentir détaché des autres ou être incapable de ressentir des émotions telles que la tendresse ou le désir sexuel. 
  • Le syndrome d’hyperactivité neurovégétative : une hyperactivité peut apparaître et se traduire par des difficultés à se concentrer et à trouver le sommeil ou par un état d’alerte constante avec irritabilité. La personne malade a également l’impression d’avoir perdu le contact avec son environnement, le sentiment d’évoluer en permanence dans le brouillard.  Elle est également en hyper-vigilance, en état d’alerte quasi-permanent, 

À ces trois symptômes s’ajoutent une série importante de troubles associés et plus variables : dépression, insomnies, somatisations, addictions, troubles du comportement alimentaire, idées suicidaires, et de nombreuses conséquences sur la santé physique, notamment dans le cas des violences sexuelles.

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Une difficulté majeure doit être précisée : la personne n’a pas toujours souvenir de son événement traumatique, même (et surtout) s’il est très violent. On parle alors d’amnésie traumatique, étudiée par la Dr. Muriel Salmona. (1)

Ainsi, des personnes peuvent souffrir d’EPST sans même le savoir, incapable de faire le lien entre leur état d’hyper-anxiété, leur hyper-émotivité et un trauma effacé de la mémoire. Ce qui accentue considérablement l’anxiété, car celle-ci semble sans raison.

Le trouble de stress post-traumatique entraîne une souffrance cliniquement objective ou une altération du fonctionnement social, professionnel. La vie familiale peut en être affectée et cela peut entraîner des conflits majeurs, les autres membres de la famille ne comprenant pas les comportements de la personne souffrant du trouble de stress post-traumatique.

Quelles conséquences si l’on ne fait rien ? 

Au manque d’envie et d’intérêt pour le quotidien, succède la perte d’élan vital. L’anxiété se mue en déprime, puis en dépression. Toute personne qui a déjà vécu un trouble de stress post-traumatique reste vulnérable pendant très longtemps et peut voir ses problèmes réapparaître dans certaines circonstances. Parfois, les séquelles d’un trouble de stress post-traumatique prennent la forme de dépressions, de troubles anxieux, 

Il peut également s’agir d’abus d’alcool ou de drogues. Le recours aux drogues et à l’alcool pourrait être une tentative de la part de la personne malade de « s’automédiquer » en quelque sorte, afin d’alléger son angoisse ou pour engourdir la peur des situations menaçantes.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Petit à petit, la personne plonge dans une détresse indicible. Elle perd le contact avec ses proches et avec la réalité. Le risque suicidaire est alors multiplié par 15… Avec heureusement, une évolution favorable dans 80% des cas. On le devine aisément : il est nécessaire de ne pas rester seul avec ses angoisses. Plus on traite précocement ces troubles, moins ils durent dans le temps. 

La prise en charge du trouble de stress post-traumatique

Le diagnostic doit être posé par un médecin ou après consultation auprès d’un spécialiste du trauma (psychologue ou psychiatre). 

Il existe de nombreuses prises en charge, toutes différentes selon le patient, selon la situation. 

Le stress post-traumatique ne connaît pas de recette miracle, mais des approches plurielles. Il faut s’adapter à chaque situation et parvenir à trouver ce qui fait du bien à chacun.

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC), sophrologie, EMDR, art-thérapie, méditation de pleine conscience, sport… Toutes les techniques et disciplines favorisant le bien-être peuvent ainsi être mises en œuvre et conjuguées. 

Dans les cas sévères, un traitement médicamenteux (anxiolytiques et antidépresseurs) est parfois envisagé pour soulager les symptômes paralysants du quotidien. 

Le rôle de l’entourage est ainsi important. A tout moment, le survivant doit sentir qu’il peut se livrer sans être jugé. S’entendre dire qu’il faut “oublier et passer à autre chose” serait néfaste pour lui.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

La sophrologie dans la prise en charge de l’état de stress post traumatique 

La dimension corporelle du stress post-traumatique : la somatisation

L’ESPT a des impacts psychologiques mais aussi physiologiques. Comprendre ces mécanismes apportent déjà un certain soulagement pour la personne. Il permet également de la déculpabiliser : elle se sent comprise et réalise que ses troubles ne sont pas “dans sa tête”. 

En effet, l’équilibre corporel tarde à se rétablir. Envahi par les réviviscences, le corps réagit comme si la situation traumatique (anxiogène) était toujours présente. Les hormones comme l’adrénaline ou le cortisol continuent donc d’être libérées, entraînant de multiples effets secondaires (respiration courte et rapide, cœur qui pulse, accumulation de tensions musculaires…). Le corps s’épuise, l’irritabilité s’installe durablement…. Le moindre stimulus peut réactiver la physiologie du stress. (2)

La sophrologie se pose alors comme une méthode complémentaire aux autres modes de prise en charge. En effet, s’il est essentiel de mettre des mots sur ce qui est vécu, il est aussi important d’aborder ces aspects corporels.

Ainsi, la Sophrologie a pour but d’agir sur l’impact corporel du stress post-traumatique : tensions musculaires, troubles cardiaques, digestifs, blocages respiratoires, troubles du sommeil… Elle dénoue, relance une fluidité générale, permet le contrôle des bouffées anxieuses. L’acquisition d’images de détente peut contrebalancer les images récurrentes, stressantes. Au total une confiance en ses ressources se réinstalle, permettant d’accepter la situation tout en la dépassant.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

L’impact de la sophrologie sur le trouble de stress post-traumatique

En état de stress post-traumatique, le corps comme l’esprit sont donc en état d’alerte, tendus. La personne est ainsi amenée à effectuer un travail qui passe à la fois sur le fait de lever les blocages, de comprendre ce qui se joue et enfin de gérer les symptômes qui en découlent. La sophrologie aide à prendre conscience des conséquences psychologiques et de prendre la mesure de l’impact sur le physique. 

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Par ailleurs, l’habitation du corps traumatisé est difficile, douloureuse, ce corps étant sous l’influence d’un système nerveux profondément perturbé. La personne tend même à fuir son corps (par les addictions, des comportements de fuite, d’agitation…) ou à le maltraiter (troubles alimentaires). Parce qu’il est un espace de souffrance, le corps est mal vécu, mal perçu.
La sophrologie permet alors de recontacter et “réintégrer” son corps en douceur. Grâce à ce travail sur le corps, il sera ensuite plus simple de réconcilier la personne avec l’ensemble de son être. 

Un cheminement par étapes, à son rythme

Le cheminement se fait par étapes, qui ne sont pas linéaires. Renaître, revivre après un traumatisme se fait à son propre rythme. Le contenu des séances de sophrologie doit donc être impérativement adapté en fonction des besoins.

Il s’agit donc à la fois de :

  • apaiser l’état général de stress, d’anxiété, de peur, d’angoisse
  • travailler sur les symptômes associés à l’état de choc ou de stress post-traumatique
  • mettre progressivement des mots, de faire re-circuler les émotions associés à l’événement traumatique
  • dénouer les stratégies de défense, d’évitement mises en place pour « contourner » et « faire avec » le traumatisme
  • accepter de regarder la réalité en face ; apporter du sens et de la compréhension
  • se reconstruire dans la dignité, et sortir du rôle de victime
Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Concrètement, sur quoi et comment va intervenir la sophrologie ?

Se réconcilier avec son corps

La sophrologie, par des exercices simples, permet de renouer avec les sensations du corps, au présent. Elle apprend à relâcher les tensions, à calmer les somatisations, à prendre la main sur son système nerveux autonome. Elle apprend également à percevoir les sensations positives, à s’autoriser à renouer avec les émotions agréables : le corps n’est plus seulement un espace de souffrance et de douleur à éviter, mais un espace possible de plaisir, de joie, de ressentis agréables. Peu à peu, la personne reconnecte à son corps présent, et se détache de son corps « coincé » dans le passé, dans le trauma. 

Relâcher l’esprit

En état de stress post-traumatique, l’esprit peine à rationaliser, tant la personne est objet de croyances négatives, de distorsions cognitives, de préoccupations, de ruminations, d’intrusions incontrôlables, d’une attention troublée, d’une concentration difficile. 

La sophrologie aide à rétablir une relation apaisée à son esprit, par des techniques permettant d’orienter intentionnellement ses pensées vers des situations apaisantes. Non pas dans une « positive attitude » naïve, mais pour apprendre à orienter délibérément son esprit, redevenir, là encore, sujet de soi, conscient(e) de soi.

La personne apprend également à déconnecter, à lâcher-prise avec les incessants questionnements (pourquoi moi, pourquoi ça m’est arrivé, pourquoi lui, comment c’est possible…). 

Accueillir et se réconcilier avec ses émotions

Submergée par son trouble, la personne est l’objet de ses émotions générées par des intrusions, des souvenirs répétitifs. Ces émotions sont désagréables : culpabilité, tristesse, colère, honte, frustration. Elles créent un état émotionnel globalement négatif, réduisant la capacité à ressentir des émotions agréables, comme la joie, la curiosité, le plaisir…

La sophrologie, par des exercices de relaxation, de visualisation, va chercher et développer des ressources positives, afin de réconcilier la personne avec ses émotions.

Il ne s’agit toujours pas de chercher la « positive attitude » forcée ou la vaine béatitude permanente mais, d’abord, de rééquilibrer la balance entre émotions désagréables et agréables. Et ainsi de réconcilier la personne avec ses ressources.

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Se reconnecter au présent 

Dans un état de stress post-traumatique, la personne est objet de son passé, qui continue dans son corps présent par des intrusions qui réactivent sans cesse l’hyper-stress provoqué par le trauma passé. 

Il ne s’agit pas de nier le passé, qui a eu lieu : à cela, on ne peut rien y changer.

Il s’agit de se reconnecter au présent, car au présent, le trauma est terminé ; le corps n’a donc plus à réagir comme il le fait. Comprendre ces mécanismes est important.

Il s’agit de se reconnecter au présent, car au présent, le trauma est terminé.

La sophrologie aide à s’inscrire consciemment dans le présent en se reconnectant aux sensations, ici et maintenant. À la différence de la pleine conscience (ou mindfulness), elle réinscrit aussi la personne dans le temps, en la réconciliant avec son passé (se remémorer des moments positifs, joyeux) et son futur (en se projetant dans sa vie future). Bref, en la réconciliant avec son existence.

Par un apprentissage patient et bienveillant, la personne va peu à peu prendre conscience que ses sensations liées à l’ESPT appartiennent à un passé qui n’est plus là, laissant place à d’autres possibles, plus sains et agréables.

Renouer avec ses valeurs

La personne en ESPT a perdu de l’intérêt pour des activités importantes, qui lui tiennent à coeur, voire a perdu le sens de la vie. Elle n’est pas nécessairement inactive : elle peut se surinvestir dans son travail pour fuir ses ressentis et le vide de son existence (au risque du burnout). Certain(e)s éprouvent un sentiment d’indignité, l’impression de ne pas mériter de vivre (notamment les survivants : de viol, d’attentat, d’accident).

Plusieurs exercices de sophrologie permettent de (re)découvrir ses capacités, renforcer ses valeurs, donner un sens à sa vie, retrouver son estime de soi et sa dignité. 

Etat de stress post-traumatique et sophrologie

Conclusion 

La sophrologie a toute légitimité pour être intégrée dans la prise en charge d’un état de stress post-traumatique. Elle aide la personne à redevenir sujet de son existence, à (re)devenir consciente. 

Un travail en conscience

A noter qu’à l’inverse d’autres techniques, comme l’hypnose ou l’EMDR, ce travail se fait justement en conscience. Il se fait de manière intentionnelle : c’est la personne qui apprend à diriger sa conscience sur ses sensations, sur ce qui est, que ce soit agréable ou non. De cette façon, elle n’est plus l’objet de ce corps et de ce mental troublés mais le sujet de son existence. Elle apprend à s’adapter aux situations plutôt que de vivre en “mode automatique”. Et ainsi de pouvoir agir, vivre, faire des choix conscients. Retrouver son libre-arbitre.

Trouver la bonne formule

Bien évidemment, la sophrologie a ses limites. À elle seule, elle ne peut soigner les traumatisé(e)s. L’accompagnement des personnes souffrant d’un ESPT nécessitent un accompagnement pluri-disciplinaire.

L’objectif est surtout de:

  • pouvoir trouver une formule qui corresponde à vos besoins dans le cheminement vers la reconquête de votre être 
  • trouver des thérapeutes avec lesquels vous allez vous sentir à l’aise dans la relation d’aide.

Grâce à l’approche sophrologique, vous prenez soin de « votre être » de façon globale :

  • Une approche par la parole
  • Des pratiques associant le corps et l’esprit
  • Des méthodes expérientielles et concrètes
  • Un accompagnement à la fois ancré dans le présent, tout en travaillant sur votre histoire passée et en vous conduisant à dessiner votre futur

C’est un long chemin, mais un chemin possible !

Votre expérience est unique : votre accompagnement doit l’être aussi

Dans le cadre des séances que je vous propose, vous êtes au coeur de l’accompagnement. Celui-ci est basé sur vous et pour vous. Les causes et manifestations de votre état de stress post-traumatique vous sont spécifiques. Votre accompagnement doit et sera personnalisé. 

J’envisage l’accompagnement comme une collaboration basée sur la confiance et la responsabilité de chacun. Cette relation sera donc la moins directive possible : je ne vous imposerai jamais rien. Qui mieux que vous sait ce qui est juste pour votre mieux-être?

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez partager vos ressentis, votre témoignage, n’hésitez pas à me contacter .

Etat stress post traumatique

(1) A noter que la sophrologie n’a pas vocation à faire “remonter” les souvenirs ou à créer du sens. Par contre, elle pourra apaiser les conséquences de la détresse psychique liée aux flash backs ou des symptômes corporels, notamment ceux liés à la somatisation. 

(2) La thérapeute psycho-corporelle Babette Rotschild, autrice de Le Corps se souvient, a également mis en évidence les ressources thérapeutiques du corps et de la conscience de soi dans l’accompagnement du trauma.